Aziz Akhannouch a expliqué qu’il s’agissait d’une décision prise “en temps opportun” afin de faire face à la menace du variant Omicron, une forme connue pour sa propagation rapide. Ignorant sa vitesse de propagation par rapport au variant Delta, le comité scientifique ainsi que le chef du gouvernement ont décidé de la fermeture des frontières. Une décision prise pour “gagner du temps” face à la propagation d’Omicron, permettre d’éviter une nouvelle vague et de mieux étudier ce variant.
Aziz ou l’optimisme
“Nous comprenons la détresse des secteurs impactés par la fermeture des frontières, notamment le tourisme. Ce dossier est bel et bien sur la table du gouvernement, mais je reste personnellement optimiste à ce sujet”.
Sans donner de date, Aziz Akhannouch s’est montré confiant par rapport à une réouverture prochaine, notamment grâce à la bonne gestion face au variant Omicron.
Interrogé sur le sort des Marocains bloqués à l’étranger, le chef du gouvernement a rappelé la mise en place de vols exceptionnels ainsi que de démarches favorables aux déplacements des Marocains pour le retour. En ce qui concerne les résidents à l’étranger, “la problématique est posée” et il s’agit d’attendre de voir l’évolution de la situation épidémiologique au Maroc avant de pouvoir trancher.
Et de conclure, sur un ton humoristique : “Il est impossible que les frontières restent fermées pour toujours.”