TelQuel : Il y a un an, les États-Unis reconnaissaient la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Quel premier bilan faites-vous de cette reconnaissance ?
David Greene : L’annonce faite il y a un an est un pas significatif, mais cela n’a pas vraiment changé la nature profonde de notre collaboration. Nous avions l’exercice militaire conjoint African Lion avant, et nous l’aurons après. Nous avions l’accord de libre-échange avant, et nous l’aurons après. C’était donc un événement important, bien sûr, mais c’est le reflet d’une relation profonde et constante. Sur la question plus large du Sahara occidental, nous sommes tous d’accord sur le fait que nous voulons une solution juste, durable, et universellement acceptée. Je pense que notre position là-dessus n’a pas changé. Le processus onusien pour trouver une solution est vital et nous soutenons le nouvel envoyé personnel du secrétaire général…