Le peu de données disponibles ainsi que le profil génétique d’Omicron laissent soupçonner “une baisse de l’efficacité” pour ce qui concerne la protection contre “l’infection et la transmission”, a expliqué l’OMS dans une mise au point technique, confirmant les déclarations de ses responsables ces derniers jours.
Pour leur part, les laboratoires Pfizer et BioNTech — qui ont mis au point le vaccin Cominarty, l’un des plus efficaces contre le Covid jusqu’à présent — ont assuré en fin de semaine dernière qu’il était “toujours efficace” après trois doses face à Omicron.
Symptômes “légers à modérés”
Par ailleurs, Omicron semble bien se diffuser plus vite que le variant Delta, qui pour l’heure est encore responsable de l’essentiel des infections dans le monde. Cette diffusion plus rapide est constatée non seulement en Afrique du sud, où Delta était moins prévalent, mais également au Royaume-Uni, où ce variant domine.
L’OMS ne sait pas pour le moment — faute de données suffisantes — si ce taux de diffusion élevé dans des populations à forte immunité vient du fait qu’Omicron “échappe à l’immunité, profite d’une transmissibilité plus élevée inhérente ou s’il s’agit d’une combinaison des deux”. L’organisation prédit toutefois qu’il “est probable qu’Omicron surpasse Delta dans les lieux où il y a de la transmission communautaire”.
Les données ne sont pas encore suffisantes non plus pour établir le degré de gravité de la maladie provoquée par Omicron, même si pour l’heure les symptômes paraissent “légers à modérés” aussi bien en Afrique australe, où il a été détecté, qu’en Europe.
(MAP)