Aucune indication sur la réouverture des frontières, mais les Marocains bloqués à l’étranger devraient être rapatriés

Une conférence de presse s’est tenue suite au Conseil de gouvernement de ce 9 décembre. Le ministre de la Santé a pris la parole. Aucune indication n’a été donnée sur la réouverture des frontières.

Par

Yassine Toumi / TelQuel

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, s’est exprimé en conférence de presse suite à la tenue du Conseil de gouvernement. Voici ce qu’il faut retenir.

Sur la situation épidémiologique :

“Le sujet principal du Conseil du gouvernement tenu aujourd’hui est la situation épidémiologique.”

“La situation est très stable et maîtrisée, malgré une légère hausse des cas critiques, mais rien d’alarmant. L’évaluation se fait par semaine, et non pas par jour. Le Maroc est une zone verte.”

“Il ne faut pas se contenter de voir ce qui se passe à l’intérieur du pays. Le Maroc n’est pas déconnecté du reste du monde. Quand nous voyons ce qui se passe à l’international, et notamment en Europe, la situation se dégrade. Ce matin, trois pays ont anticipé les vacances annuelles. Il n’existe pas un modèle unique à appliquer dans tous les pays du monde, chacun s’adapte selon ses moyens.”

“Nous devons préserver les acquis réalisés par le Maroc. Parmi nos réalisations, l’absence de cas d’infection par le variant Omicron au Maroc. Par ailleurs, ce qui se passe dans le monde n’est pas dû au variant Omicron, mais bien au variant Delta.”

“Nous avons fermé les frontières pour préserver le Maroc de ce type de danger. La même question s’est posée l’année dernière. Avec la réouverture totale des frontières, nous avons atteint le pic de l’épidémie le 16 août, avec la montée des cas critiques, de l’occupation des lits, etc. Notre système de santé est fébrile, et malgré cela, nous réalisons de bons résultats.”

“Pour les personnes bloquées à l’étranger, nous procéderons à leur rapatriement, selon la zone où elles se trouvent. Elles seront rapatriées selon un protocole défini par le gouvernement.”

Sur la vaccination :

“L’immunité diminue six mois après la deuxième dose. La troisième dose ne protège pas de l’infection, mais des symptômes graves et de la mortalité.”

“Au Maroc, nous avons quatre types de vaccin, qui permettent de créer une immunité croisée et collective, ce qui fait baisser le nombre de cas graves.”

“Pfizer, Janssen, AstraZeneca et Sinopharm protègent de tous les variants, malgré leur différence sur la protéine Spike.”