La communauté israélite de Casablanca dément l’institution d’une taxe sur les produits et prestations cacher

La communauté israélite de Casablanca a démenti l’institution d’une taxe par personne et par nuitée en contrepartie de la délivrance du label Cacher Maroc.

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Le président de la communauté israélite de Casablanca, Serge Berdugo. Crédit: Mehdi Fedouach / AFP

Il n’a jamais été objet d’instituer une taxe par personne et par nuitée en contrepartie de la délivrance du label Cacher Maroc dont les honoraires ne peuvent en aucun cas s’apparenter à une quelconque taxe dont l’établissement demeure du ressort de la loi”, indique une mise au point de la commission de la cacheroute de Casablanca, publiée par la MAP.

Cette mise au point intervient quelques jours après la diffusion d’un reportage sur la chaîne israélienne Channel 13, annonçant l’instauration, par la commission de la cacheroute de Casablanca, présidée par Serge Berdugo, d’une taxe de 400 dirhams par touriste pour les opérateurs touristiques délivrant des prestations cacher.

“Certains médias ont rapporté que la communauté israélite de Casablanca a institué une ‘taxe’ aux opérateurs touristiques et touristes de confession juive désirant bénéficier de prestations cacher, en percevant des honoraires qui rémunèrent le service de délivrance du label Cacher Maroc, relève la commission de la cacheroute de Casablanca. La perception de ces contributions a été sujette à de mauvaises interprétations allant jusqu’à considérer que la commission de la cacheroute soit à la limite de la pratique du racket à l’encontre des organisateurs de ce type de séjours”, indique le communiqué.

La commission de la cacheroute affirme être en phase d’asseoir une organisation de ses instances afin de répondre aux missions dont elle a été investie par les autorités publiques conformément à la circulaire interministérielle conjointe du 23 juillet 2021 relative aux conditions de délivrance des prestations cacher, ajoutant que l’écosystème mis en place ne concernera pas les individus qui sont libres d’agir à leur guise.

Une contribution au financement du culte israélite

Conformément à la circulaire précitée, les établissements ne peuvent délivrer des prestations réputées cacher qu’après l’obtention d’une autorisation “téoudah” délivrée par la commission de la cacheroute.

“La perception de ces redevances a toujours servi et servira, selon la même source, pour couvrir les charges induites par la délivrance du label Cacher Maroc, pour contribuer au financement du culte israélite et garantir la certification cacher des prestations servies. La documentation et les formulaires relatifs à la délivrance du label seront publiés prochainement sur le site cacheroutemaroc.com”, précise la même source.

Enfin, “il y a lieu de rappeler que la création du label Cacher Maroc et l’organisation qui en découle, notamment l’exclusivité de son octroi par la commission cacheroute de Casablanca, a pour objectif de mettre fin à l’anarchie qui régnait dans le secteur de la fourniture de prestations cacher et qui portait préjudice aux touristes concernés dans un contexte marqué par de belles perspectives pour le développement du tourisme cacher au Maroc”, conclut la mise au point.

(avec MAP)