Le 31 octobre, pour la première fois, des milliers de Marocains sont descendus dans la rue afin de contester une mesure relative à l’état d’urgence sanitaire. Si les mesures prises en mars 2020 avaient créé un sentiment d’union nationale autour d’un gouvernement protégeant sa population, un fossé semble s’être creusé aujourd’hui autour des moyens utilisés pour assurer cette protection : la vaccination et le pass vaccinal. Le gouvernement ayant annoncé, le 18 octobre dans un communiqué, la mise en place, trois jours plus tard, du pass vaccinal, qui serait désormais nécessaire pour pouvoir circuler librement entre les villes, aller dans un centre commercial, à la préfecture ou au hammam. Des activités que le ministre de la Santé, Khalid Aït…