Round 1 : Toujours sans gouvernement…
Le retard de distribution des portefeuilles ministériels n’est pas un problème pour Hicham Bensaid Alaoui et n’affectera pas le bon fonctionnement de l’économie marocaine, notamment grâce au “socle de la monarchie” et au modèle économique du pays, ses exportations, et sa maturité. Selon lui, “les contingences économiques vont au-delà d’un simple délai de formation d’un gouvernement”.
Round 2 : Quelle politique économique pour demain ?
Pour Bensaid Alaoui, il y a “énormément de marges de manœuvre” pour le nouveau gouvernement en termes de création de richesses, mais le Maroc ne sera pas capable d’arriver à se développer sans accroître son endettement.
“Le gouvernement sera constitué d’hommes et de femmes, mais pas de magiciens et de magiciennes”, explique-t-il en ajoutant que “si tout va bien jusqu’en 2022, on devrait revenir au niveau du PIB de 2019”.
Par ailleurs, Bensaid Alaoui assure que le profil du prochain ministre de l’Économie et des Finances ne déterminera pas la politique économique et fiscale du Maroc en appuyant la reconduction de Mohammed Benchaaboun.
Round 3 : 2021, mauvaise année ?
Les prospectives d’Euler Hermes ACMAR pour l’année 2021 se sont révélées justes, notamment la faillite de plus de 20.000 entreprises dont la majorité sont des TPE et PME que les produits Damane Relance et Damane Oxygène n’ont pas pu sauver. Le pays connaît donc une croissance des défaillances d’entreprises entre 30 % et 50 % par rapport à un exercice normatif, explique le CEO de la société d’assurance-crédit.
D’autre part, Bensaid Alaoui assure que la transition entre un système alliant “politique et religion” à un système “politique et argent” avec l’élection du RNI se passera facilement.