Vous avez de la chance de me voir ici. L’an dernier (à l’occasion de Cinemed), j’avais fait demi-tour après avoir appris dans le train que j’avais le coronavirus. Et cette fois-ci, j’ai dû braver les éléments !”, lance Ismaël El Iraki, en référence aux forts orages qui ont noyé le sud-est de la France au cours de la journée.
Ses longs cheveux noirs attachés, sanglé par des bretelles en cuir sur une chemise léopard, le cinéaste marocain se contente d’indiquer en préambule que “tout ce que vous allez voir a été filmé en analogique sur une pellicule de 35 millimètres, avec une bande son et des effets spéciaux enregistrés dans les conditions du direct, en seulement une ou deux prises”.