Kebir Mustapha Ammi, écrivain et professeur, de père algérien et de mère marocaine
*Un État a le droit sacré, semblable à un devoir, de servir des citoyens. Je vous (à l’adresse du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, ndlr) accorde qu’il n’est pas facile de gouverner. Car il faut de l’humilité. Et ce je ne sais quoi dont peu d’hommes de pouvoir semblent friands, la capacité de se mettre à la place de ceux qu’on est censé servir. Un sempiternel espoir faisait battre nos cœurs depuis près de cinquante ans. Nous espérions qu’un geste de bonne volonté nous donnerait tort rétroactivement d’avoir quelquefois désespéré….“Je crains de ne jamais voir de mon vivant nos deux pays se donner l’accolade comme j’en rêve inlassablement depuis des années”