“J’aime beaucoup aller au Maroc parce que je trouve là-bas qu’il y a des combattants qui n’aiment pas tomber, qui sont orgueilleux, qui ont une fierté. Là, regarde bien, ils tombent et ils ne sont pas contents. Ils veulent me manger, c’est comme ça qu’on n’oublie pas que le judo est avant tout un sport de combat”, confie Teddy Riner au reporteur de France 2 qui l’a suivi à Marrakech dans le cadre d’un documentaire diffusé jeudi 22 juillet.
C’est cet amour du combat qui a pourtant failli le perdre. Dès les premiers jours d’entraînement, ses coachs le poussent à enchaîner jusqu’à six randoris contre des lourds et des mi-lourds marocains. Peu avant la fin de la séance, le colosse de 2,04 mètres s’écroule en lâchant un cri de douleur. Stupeur. Son adversaire s’approche, se confondant en excuses. Orgueilleux, le champion finit par se relever et par reprendre la lutte, mais s’en tirera avec une blessure au genou qui le tiendra éloigné des tatamis pendant de longues semaines.