Le téléphérique faisait partie du plan de reconversion du port de la ville de Tanger, en 2010. Onze ans après, l’appel d’offres n’est pas encore bouclé. Au départ, il devait être confié au groupement Poma/PGI, après un accord signé avec la Société d’aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger ville (SAPT). Finalement, le groupement s’est retiré du projet un an après, pour laisser place à Somagec. D’après Challenge, ce dernier s’est retiré en mars dernier, à cause de la pandémie de Covid-19.
Aujourd’hui, un nouvel appel d’offres international va être lancé, rapporte une dépêche de la MAP, “pour choisir la société qui se chargera de la réalisation et de la gestion du projet durant 30 ans. Ce dernier comprend notamment les études, les équipements et la mise en service du système, en plus de la gestion et de l’entretien des composantes du projet”. Il a été approuvé à l’unanimité après un exposé de la SAPT lors d’une session extraordinaire du Conseil communal de Tanger.
240 millions de dirhams pour la première phase
Du côté du téléphérique, pas grand chose n’a changé. Sa ligne s’étendra sur environ deux kilomètres et reliera quatre gares : Borj Nâam (la Kasbah), le port ferry (port de Tanger ville), le port de plaisance (la Marina) et la place Faro (Sour Al Maâgazine).
Il sera réalisé en deux phases. La première sera consacrée aux deux tronçons Borj Nâam – Gare port ferry – Gare port de plaisance, et s’étendra sur 1,3 kilomètre, avec une mise en service prévue en 2024. Driss Benabad, le directeur technique de la SAPT, a indiqué que cette phase nécessitera une enveloppe budgétaire de 240 millions de dirhams, avec une capacité de 1000 passagers par heure.
Elle comprendra des cabines permettant de transporter 10 personnes pour un trajet d’environ 7 minutes. La deuxième phase concernera le tronçon Gare port de plaisance – Gare place Faro (700 mètres), avec une capacité globale de 2000 passagers par heure.
(avec MAP)