Stanford, Massachusetts Institute of Technology (MIT)… Les professeurs des plus grandes universités du continent nord-américain sollicitent régulièrement le laboratoire de Jamal Chaouki lorsqu’ils veulent concrétiser leurs idées à l’échelle industrielle – la définition même de l’extrapolation des procédés, un domaine dans lequel sa structure, qui compte pas moins de 43 chercheurs, est spécialisée.
“On étudie énormément les déchets et leur utilisation comme matière première dans un concept d’économie circulaire, explique Pr Chaouki. ‘Hier, les déchets étaient un problème. Demain, ils vont être une ressource’, ai-je coutume de dire dans les conférences que je donne. En effet, à partir des déchets électroniques on peut produire une multitude de métaux, comme le cuivre, mais aussi d’autres plus précieux tels que le platine et, bien sûr, l’or.”
300 fois plus concentré
Dans le cadre de son doctorat réalisé sous la supervision du Pr Chaouki, Mohamed Khalil a justement mis au point une solution qui permet cette transformation, et qui a remporté de très nombreuses distinctions – vainqueur du concours Climate Launchpad, lauréat en 2017 du concours “Inventer le monde de demain” de Genium360, dans le top 10 des meilleures inventions de l’année du magazine Québec Science en 2019… “Si cette technique n’est pas encore généralisée à l’ensemble des déchets électroniques, c’est juste parce qu’elle est récente”, considère l’ancien directeur de thèse.