TelQuel : Quelle est votre réaction à l’information selon laquelle votre téléphone aurait été placé sur écoute par les autorités marocaines ?
Ignacio Cembrero : C’est une réaction de grand étonnement parce que j’avais vu, il y a quelques jours, des extraits d’une conversation que j’ai eue uniquement sur WhatsApp dans un journal en français très secondaire au Maroc. Donc c’était en quelque sorte une confirmation de voir mon nom sur la liste des 50.000 personnes épiées à travers le monde par 11 pays.
Comment vivez-vous cette nouvelle ?
Je suis inquiet parce que je suis aujourd’hui un journaliste free-lance, je n’ai plus l’appui d’une équipe informatique que j’avais quand j’étais à El País. Je me sens peu protégé ou presque sans protection face à un virus…