Accusation d'espionnage : Ignacio Cembrero se sent “sans protection face à un virus indétectable”

Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, ancien correspondant d’El País au Maroc, figure sur la liste des personnes qui auraient été espionnées par Pegasus, le logiciel de NSO Group et dont le Maroc serait un des utilisateurs. Ces révélations ont été faites par l’organisation Forbidden Stories, en partenariat avec Amnesty International et dix-sept médias du monde entier. Interview.

Par

Ignacio Cembrero
Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero. Crédit: DR

TelQuel : Quelle est votre réaction à l’information selon laquelle votre téléphone aurait été placé sur écoute par les autorités marocaines ?

Ignacio Cembrero : C’est une réaction de grand étonnement parce que j’avais vu, il y a quelques jours, des extraits d’une conversation que j’ai eue uniquement sur WhatsApp dans un journal en français très secondaire au Maroc. Donc c’était en quelque sorte une confirmation de voir mon nom sur la liste des 50.000 personnes épiées à travers le monde par 11 pays.

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Comment vivez-vous cette nouvelle ?

Je suis inquiet parce que je suis aujourd’hui un journaliste free-lance, je n’ai plus l’appui d’une équipe informatique que j’avais quand j’étais à El País. Je me sens peu protégé ou presque sans protection face à un virus…

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