La Banque mondiale avait anticipé une chute de 5,2 % des envois d’argent vers le Maroc pour 2020, en raison des répercussions économiques de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. La tendance a finalement été inverse, puisque le royaume a enregistré un bond de 5 % (contre une baisse de 1,6 % sur l’ensemble du continent africain), affichant un volume supérieur de plusieurs milliards de dirhams à celui de 2019 (64,7 milliards contre 68 milliards l’année suivante).
Jamal Bouoiyour, docteur en économétrie et enseignant-chercheur à l’université de Pau, dans le sud-ouest de la France, analyse pour Diaspora les raisons derrière ce phénomène.