Avant la reprise des liens diplomatiques en janvier 2021, Doha a fait l’objet d’un boycott par Ryad, ainsi que ses trois partenaires : les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte. Les quatre pays reprochaient au riche émirat gazier de soutenir les mouvements islamistes et de semer la zizanie dans la région avec ses médias critiques.
“Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, a reçu lundi une copie des lettres de créance de l’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite au Qatar, le Prince Mansour ben Khaled ben Farhane Al-Saoud”, a annoncé Doha.
Le chef de la diplomatie qatari l’a “assuré de tout son soutien pour faire progresser les relations bilatérales entre les deux pays”, a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Qatar dans un communiqué. Ces derniers mois, des gestes ont été faits de part et d’autre pour un retour à la normalité comme la reprise des liaisons aériennes entre Doha et ses anciens rivaux et la réouverture de la frontière terrestre entre le Qatar et l’Arabie saoudite. Malgré cette détente, les relations du Qatar avec Bahreïn et les Émirats arabes unis restent toutefois très froides.