Je me souviens de la première fois où j’ai réussi à faire hisser le drapeau marocain à la fin d’une compétition, c’était à l’occasion du Grand Prix d’Allemagne. À ce moment précis, j’ai voulu montrer au monde entier que le Maroc était là, bien présent dans le judo”, se remémore Asma Niang, judokate de 38 ans.
Sénégalaise par son père, Marocaine par sa mère, celle qui a beaucoup vécu en France montera d’ici à quelques semaines sur le tatami des Jeux olympiques de Tokyo 2021. Elle raconte avoir toujours fait le choix du cœur : “Je possède les trois nationalités, et je n’en rejette aucune. Mais j’ai choisi de représenter le Maroc, qui, au-delà d’incarner mon continent et mes origines, demeure mon pays natal.”