L’organe plénier des Nations unies a donné son aval ce 18 juin par acclamation, pour un second mandat de Antonio Guterres en tant que secrétaire général de l’ONU, du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026.
“Je suis profondément honoré et reconnaissant de la confiance que vous m’avez témoignée pour exercer les fonctions de secrétaire général des Nations unies pour un second mandat. Servir les Nations unies est un immense privilège et un devoir des plus nobles”, a déclaré l’ancien Premier ministre portugais devant les représentants des États membres et du Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, qui a fait le déplacement à New York spécialement pour cette occasion.
Le 8 juin, le Conseil de sécurité, l’instance exécutive qui tire réellement les ficelles au niveau des Nations unies, avait donné son feu vert à la candidature de M. Guterres en recommandant à l’Assemblée générale de le nommer pour un second mandat. La Charte des Nations unies prévoit, en effet, que le secrétaire général soit nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.
L’aube d’une ère nouvelle
“Je suis parfaitement conscient des immenses responsabilités que vous me confiez à un moment aussi critique de l’histoire, oserais-je dire, à l’aube d’une ère nouvelle. Nous sommes vraiment à la croisée des chemins, avec des choix conséquents devant nous”, a souligné le secrétaire général à cette occasion.
“La pandémie a révélé notre vulnérabilité commune, notre interdépendance et la nécessité absolue d’une action collective”
“La pandémie a révélé notre vulnérabilité commune, notre interdépendance et la nécessité absolue d’une action collective. Nous ressentons partout un nouvel élan pour un engagement sans équivoque à se rassembler pour tracer la voie vers un avenir meilleur. Je vous promets que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir durant mon second mandat pour contribuer au scénario positif et décisif”, a assuré le chef de l’ONU.
Lors du processus de sélection qui a commencé en début d’année, Antonio Guterres, 72 ans, a été l’unique candidat dont la candidature fut endossée par un État membre (le Portugal). Le processus de sélection cette année a, en effet, été marqué par l’émergence de candidats “libres”, dont deux femmes, mais dont les candidatures n’ont reçu l’approbation d’aucun État, ce qui reste une condition préalable à un examen sérieux de toute candidature pour le poste de secrétaire général.
(avec MAP)