Alors que les instances consultatives préconisent de produire du cannabis thérapeutique contenant un taux de THC inférieur à 0,2%, la question de la préservation de l’écosystème, qui n’a pas été abordée dans les détails lors des débats, pourrait se poser. Les graines hybrides, importées depuis des années et obtenues par un croisement génétique, avec lesquelles on va chercher à obtenir un taux de THC inférieur ou supérieur, vont nécessiter un recours plus important en eau.
Pour Kenzi Riboulet-Zemmouli, chercheur indépendant spécialiste des politiques de drogues, les implanter pour la culture marocaine de cannabis thérapeutique relèverait d’un non-sens: “Les variétés traditionnelles…“Les variétés traditionnelles sont déjà adaptées à un écosystème et sont capables de se développer sans avoir recours à des ressources démesurées en eau, sinon elles n’auraient pas réussi à exister dans ces environnements-là”