C’est un ultimatum on ne peut plus clair. “Si l’Espagne pense que la crise sera résolue en exfiltrant le monsieur (Brahim Ghali, ndlr), c’est qu’elle cherche le pourrissement, l’aggravation de la crise, voire même la rupture”, avertissait Nasser Bourita sur les antennes d’Europe 1, le 23 mai dernier. En tournée médiatique en France, le ministre des Affaires étrangères évoquait pour la première fois un risque de rupture des relations entre le Maroc et l’Espagne, en crise diplomatique depuis l’hospitalisation en Espagne du chef de file du Polisario, survenue fin avril.
De la sorte, Nasser Bourita mettait en garde ses interlocuteurs espagnols contre une possible fuite en avant du leader de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Face à l’Audiencia Nacional, la plus haute juridiction…