C’est pour répondre à sa quête identitaire qu’en 2014 Rizlaine Anous El Alaoui, alors âgée de 25 ans, décide de s’installer au Maroc. “Malgré tout l’effort de mes parents de nous mettre en lien avec nos origines, le Maroc restait un pays de vacances que j’estimais ne pas connaître dans sa complexité et son entièreté”, nous raconte la juriste d’entreprise.
Avant son emménagement, déjà, la Colmarienne aimait “ce pays comme le sien”, où sont nés ses quatre grands-parents, où a grandi son père, et où elle se rend tous les étés. Mais elle souhaite mieux le connaître. Elle y effectue un stage de deux mois pendant ses études. L’expérience est trop courte, elle n’est pas rassasiée. Alors, elle choisit de s’y installer.
Sa famille est étonnée, la met en garde contre les différences de code et la sécurité. Mais Rizlaine est sûre d’elle : “J’en avais envie plus que tout.” Avec le recul, elle le reconnaît : “Ce n’était absolument pas rationnel, cette envie relevait du cœur.”