Après 15 ans de gestion chaotique des transports publics dans la métropole, le Conseil de la ville de Casablanca a décidé d’opter pour un modèle inédit de gestion déléguée, par lequel l’autorité délégante investit et garantit un rendement, alors que l’opérateur se contente d’exploiter. Au terme d’un appel d’offres dont les conditions excluaient de fait les entreprises marocaines, Alsa signe avec l’Établissement de coopération intercommunale (ECI) un contrat léonin et onéreux pour les finances publiques : plus de 8 milliards de dirhams sur dix ans et au moins un milliard de dirhams de marge garantie à Alsa (3,5 milliards selon les concurrents). Comment en est-on arrivés là ?
Vendredi 12 février 2021. Une quarantaine de journalistes sont conviés à la cérémonie de mise en exploitation de la nouvelle flotte de bus qui transportera dorénavant les Casablancais. Devant les objectifs des photographes, le wali de la région,…