Parvenu à l’âge “d’avoir des souvenirs”, Najib Refaïf restitue les siens sous forme de “micro-récits autobiographiques”, “cherch(ant) inlassablement la face cachée d’un monde perdu”. Son récit fluide et dans une langue élégante emmène d’abord ses lecteurs à Fès et ressuscite l’antagonisme entre les gens de la médina et ceux de Fès Jdid, “quartier farouche, historiquement et sociologiquement makhzanien” et à la “réputation sulfureuse”. Puis c’est le départ…