En France, comment la fétichisation pèse sur la vie amoureuse des femmes d’origine maghrébine

Perte d’estime de soi, méfiance envers les hommes blancs, stratégies de protection… La fascination pour la figure de la “beurette”, fille d’immigrés d’Afrique du Nord émancipée de ses traditions dans les années 1990 devenue objet de fantasme, peut nuire à la vie sentimentale et à  la construction de la sexualité des femmes. Témoignages.

Par

Depuis les années 2000, la “beurette” est devenu un objet sexuel, comme le prouve sa place de choix sur les sites pornographiques. Il suffit de taper le mot sur Google pour se faire une idée.

Le pire, c’est le doute”, constate Nora*. “Par exemple, quand tu rencontres un blanc qui n’est sorti qu’avec des maghrébines et qui te dit que c’est son style, tu te demandes s’il t’apprécie pour ce que…

Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 1000 numéros de TelQuel numérisés
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter