Dette publique et impérialisme au Maroc : la dette, plus forte que les canons

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Dette publique et impérialisme au Maroc (1856-1956), de Adam Barbe, éd. La Croisées des Chemins.
Dette publique et impérialisme au Maroc (1856-1956), de Adam Barbe
Dette publique et impérialisme au Maroc (1856-1956), de Adam Barbe, éd. La Croisées des Chemins.

La France n’a même pas eu à batailler pour mettre la main sur le Maroc. Elle s’est introduite petit à petit, peu après la défaite de Moulay Abderrahmane et ses troupes à la bataille d’Isly en 1844. Puis il y eut la défaite face à l’Espagne à Tétouan en 1860.

Les puissances européennes ont compris que ce Maroc-là n’était plus celui de la bataille des Trois rois du XVIe siècle. En débarquant, les Français et les Espagnols ont découvert un pays au bord de la ruine, mais quand même un fruit mûr à cueillir.

Signer le traité du protectorat en 1912 ne fut qu’une simple formalité. Et pour cause : c’est l’endettement insoutenable qui a fait tomber le Maroc entre les mains des puissances coloniales. À chaque prêt contracté, c’est un peu de souveraineté qui était cédé.

Ce livre, préfacé par Thomas Piketty, économiste mondialement reconnu, analyse, de façon précise, chiffres à l’appui, la politique de la dette, qui était à la base de l’expansion coloniale européenne au XIXe siècle, au Maroc et ailleurs.

Dette publique et impérialisme au Maroc (1856-1956), de Adam Barbe, éd. La Croisées des Chemins.

«Dette publique et impérialisme au Maroc (1856-1956)»

Adam Barbe

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