Textile : l’informel, une bombe à retardement

Le drame de Tanger vient nous rappeler que des milliers de familles vivent d’un secteur informel de plus en plus prépondérant, face 
à un laisser-faire de l’État.

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Une usine de textile à Tanger, en mars 2018. Crédit: Fadel Senna / AFP

L’erreur serait de croire que le propriétaire de l’atelier de Tanger est le seul responsable de cette catastrophe. Tout le monde savait et on a laissé faire”, dénonce, ému, un professionnel du secteur. Depuis des années, les textiliens tirent la sonnette d’alarme quant à la multiplication des ateliers clandestins dans plusieurs villes du royaume. “On…

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