Initié par le ministère de l’Intérieur en mars dernier, le processus de consultation des partis politiques sur les élections se poursuit. L’idée est de parvenir à une vision, la plus consensuelle possible, sur les lois électorales qui seront en vigueur durant les échéances de 2021. Le temps presse, et la session parlementaire d’automne est d’ores et déjà entamée. Dans ce contexte, les réunions successives de l’Intérieur n’ont pas trouvé de solution au désaccord fondamental qui divise les formations politiques: le quotient électoral. La majorité des partis exigent son calcul sur la base du nombre total des citoyens inscrits sur les listes électorales. Le PJD, faisant cavalier seul, s’agrippe au mode de calcul tenant compte des bulletins valides uniquement. Ce quotient, foncièrement technique, se révèle être un élément-clé des prochaines élections. Pourquoi divise-t-il tant la classe politique?