Ce repli qui tient en compte la baisse de 19,1% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu d’une hausse de 2%, s’explique par le recul des activités non agricoles de 15,5% et celles du secteur agricole de 6,9%, souligne le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au deuxième trimestre 2020.
La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 6,3% en volume au cours du deuxième trimestre de l’année 2020, au lieu de -4,9% réalisée durant la même période en 2019. Cette évolution s’explique par la baisse de l’activité de l’agriculture de 6,9% au lieu -6% une année auparavant, et par une augmentation de celle de la pêche de 0,7% au lieu de 8,3%.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a connu une forte baisse de son taux d’accroissement passant de 3,8% le même trimestre de l’année précédente à -17,3%, relève le HCP, notant qu’à l’exception de l’activité de l’industrie d’extraction qui a affiché une croissance de 7,9%, les autres composantes du secteur ont dégagé des croissances négatives, à l’instar des industries de transformation (-22%), le bâtiment et travaux publics de (-17,1%) et l’électricité et eau (-12,3%).
Le secteur « hôtels et restaurants » durement touché
Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré un repli de son taux d’évolution passant d’un accroissement de 3,6% le même trimestre de l’année précédente à un recul de 14,9% au deuxième trimestre 2020, selon la même source.
Ce repli résulte de la baisse des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants de (-90%), des transports (-55,7%), du commerce de (-26,5%) et des services rendus aux ménages et aux entreprises de (-14,4%), des postes et télécommunications (-1,7%) et la hausse de celles des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale de (+5,1%), des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale de (+4,9%) et des services financiers et assurances de (+3,3%).
Aux prix courants, le PIB a connu un net recul de 15,6% au lieu d’une hausse de 4,2% une année auparavant, dégageant ainsi une baisse du niveau général des prix de -0,7% au lieu de 1,8%.