A l’entrée de Tanger, ce mardi 15 septembre, un barrage de la gendarmerie royale est installé, comme à l’accoutumée. Pourtant, la circulation est fluide. Aucune vérification de l’autorisation exceptionnelle de déplacement, aucun blocage. Tout le monde passe. Quelques semaines plus tôt, le paysage était marqué par des barricades placées par les autorités locales, transformant l’autoroute vers la ville du détroit en impasse. En cause : un pic de contaminations au Covid-19, Tanger enregistrant près de 400 cas par jour durant le mois d’août. Depuis, la situation a drastiquement changé. Le 15 septembre, la ville a enregistré 7 nouveaux cas de contamination, et seuls 44 patients sont pris en charge dans des unités Covid-19, dont 22 en réanimation. Mais comment s’est opérée une telle transformation ?
Une crise gérée sans CHU
“Nous avons pu dépasser…