Dans les maisons bourgeoises, il s’impose sur les murs des salons, comme une nécessité, un gage de standing, une preuve de culture et un regard obligé. On en évoque volontiers la mort avant la vie, trop courte. Jilali Gharbaoui incarne une légende. Il a une fin d’artiste maudit, dans l’oubli et l’abandon. Joli terreau pour la mauvaise conscience et ses avatars de fascination posthume pour un personnage volontiers qualifié d’icône énigmatique ou d’artiste martyr.”
C’est en ces termes pleins d’empathie pour son sujet et de mépris pour la société qui n’a cessé de le violenter et de l’humilier que Latifa Serghini ouvre ce livre consacré à Jilali Gharbaoui. De ses jeunes années privées d’enfance à sa mort, seul, sur un banc du…
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