Avant le déconfinement, les mesures de distanciation "oubliées" dans les transports publics

Alors que les mesures qui accompagnent l'Etat d'urgence sanitaire s'assouplissent à l'approche de la date prévue du déconfinement (10 juin), les règles de distanciation sociale semblent s'oublier dans les transports publics.

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Casablanca, le 17 mars. Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

La distanciation sociale est une mesure primordiale pour limiter la propagation du Coronavirus. Pour cette raison, les autorités ont réduit le nombre de personnes autorisées dans les taxis. Ainsi, les petits taxis transportent une seule personne au lieu de trois à la fois, alors que les grands taxis sont limités à trois voyageurs au lieu de six. Mais qu’en est-il des bus et des tramways ?

Si les citoyens tenaient à appliquer la distanciation sociale il y a deux mois, les bonnes habitudes semblent se perdre avec la reprise de l’activité économique et la réouverture de plusieurs entreprises et institutions.

À titre d’exemple, les TNR de l’ONCF qui lient Casablanca à Kenitra en passant par Rabat. Les citoyens qui empruntent la navette trouvent du mal à respecter la distanciation imposée. Seul le port de la bavette rappelle que le pays vit toujours une situation de crise, alors que la vigilance doit être de mise.

Même constat dans les tramways liant la capitale à Salé. La majorité des usagers utilisent tous les sièges de la rame, alors que les plus craintifs restent debout. Questionné par TelQuel Arabi, un contrôleur a affirmé qu’aucune consigne dans ce sens ne leur a été donnée.

Concernant les taxis, plusieurs chauffeurs ont décidé de doubler les prix des courses, tant que le gouvernement n’a pas prévu de dédommagement à cause de la crise sanitaire.

 

Charki Lahrach/TelQuel Arabi