Le 28 mai au soir, un communiqué du ministère d l’Industrie et du Commerce autorisait « les propriétaires de cafés et restaurant ont le droit de reprendre leurs activités et service à partie du vendredi 28 mai 2020, à condition de se limiter à la livraison à domicile. » Pourtant, depuis le début de la semaine, certains professionnels du secteur avaient levé leur rideau à la faveur d’un imbroglio entre la positon de l’Etat et les démarches officieuses d’agents locaux.
Branle-bas de combat, le 26 mai, dans un restaurant asiatique du quartier Palmier de Casablanca. Un essaim de serveurs masqués s’activent autour du comptoir couvert de sac en papier kraft. D’abord tolérée aux premiers jours de l’état d’urgence sanitaire, cette activité avait été ensuite bannie, par décret ministériel, suite à une première flambée du nombre de cas de coronavirus dans le pays. Dans la grande salle,…