Violences sexuelles : briser la loi du silence

Depuis le 10 février, le collectif Masaktach publie sur les réseaux sociaux les témoignages anonymes de femmes victimes de violences sexuelles. Deux ans après l’adoption de la loi 103-13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, la parole se libère peu à peu. Mais l’accès à la justice est encore semé d’embûches.

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Le collectif Masaktach estime qu’il est nécessaire de libérer la parole des survivantes “parce que la peur doit changer de camp.” Crédit: Masaktach/Facebook

Mon violeur a pour initiales A.S. Sa famille possède l’un des plus grands groupes immobiliers du pays. L’incident s’est produit quand j’avais 15 ans”. Ainsi débute l’un des nombreux témoignages anonymes publiés depuis le 10 février…

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