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Cet événement a été marqué par la participation de plusieurs acteurs internationaux dans le domaine de la Culture et du développement urbain et local comme l’UNESCO, Cités et Gouvernements Locaux Unis, l’organisation Global Alliance for Building and Construction (GABC).
Madame la ministre a souligné que cet événement était une occasion pour échanger et partager les expériences marocaine et internationale, en matière de préservation du patrimoine en tant que levier du développement durable et inclusif.
“Le patrimoine est en soi un capital matériel et immatériel qui incarne un savoir-faire et un savoir-être lié au mode de vie des citoyens et à leur capacité d’adaptation aux conditions géographiques et climatiques. C’est un bien collectif, dont la conservation, la gestion et la valorisation devraient contribuer au bien-être collectif”, a déclaré Madame Nouzha Bouchareb. Et d’ajouter : “Une mission qui incombe à tous et qui nécessite le développement d’approches participatives innovantes pour que ce patrimoine puisse contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la lutte contre la pauvreté et la précarité.”
Par ailleurs, Madame la ministre a rappelé les réalisations du Maroc dans ce cadre en mettant l’accent sur le chantier de mise à niveau des anciennes Médinas, lancé et suivi de près par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste. Ce programme vise essentiellement l’élément humain et son environnement dans la perspective d’améliorer l’attractivité économique et touristique de ces territoires.
Il ne s’agit pas d’une démarche de muséification de ces sites historiques, évoque Madame la ministre, mais il sera question d’en faire de véritables pôles touristiques et économiques et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants.
“Le nouvel Agenda Urbain de l’ONU-Habitat propose une voie claire et incite à renouveler les structures de gouvernance pour en faire le moteur du développement urbain durable et transformer nos villes en lieux habitables et résilients”, a fait valoir Madame Nouzha Bouchareb.
En sus des médinas, Madame la ministre a également présenté le Programme de valorisation durable des Ksour et Kasbah du Maroc, entrepris en collaboration avec le programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce programme vise non seulement la restauration et la conservation de l’authenticité de ce patrimoine et de la préservation de l’âme des lieux, mais il s’étend à la création des activités génératrices de revenus et l’amélioration des conditions économiques et sociales de ces populations.
Pour Madame la ministre, “les ksours et kasbahs sont des constructions ancestrales qui font partie intégrante du patrimoine et de l’identité socioculturelle des régions présahariennes du Maroc. Ils symbolisent l’authenticité de la civilisation et l’histoire de ces régions”. Et d’ajouter : “Ce programme, qui vient en appui aux actions déjà engagées dans ce sens, vise à améliorer les conditions de vie de plus 21.000 habitants de 16 sites pilotes, dont 9 en milieu rural et 7 en milieu urbain, et ce à travers la restauration et la réhabilitation des sites cités.”
Ce programme coûte 134 millions de dirhams. À ce jour, 16 ksars et kasbahs ont été sélectionnés dans les régions oasiennes de Drâa-Tafilalet, de l’Oriental et de Souss-Massa.
À la fin, les participants à ce Side Event ont insisté sur l’intérêt de la coopération entre les pays ayant un patrimoine de forte valeur historique et touristique, ainsi que sur le partage des meilleures pratiques en la matière.