En visite officielle de l’autre côté du détroit, sa première au Maroc depuis sa nomination dans le nouveau gouvernement, la nouvelle cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha González Laya, arrivait à Rabat avec pour mission de calmer les esprits des partis espagnols, échaudés par le projet marocain d’actualiser ses frontières maritimes. En premier lieu, la question de la souveraineté sur les eaux territoriales. Le Maroc a adopté, le 22 janvier, deux lois redéfinissant les limites de son domaine maritime et l’extension de sa zone économique exclusive à 200 milles marins. “Selon le droit international, le Maroc a le droit de délimiter son espace maritime dans le respect des dispositions de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer”, a estimé la ministre, le 24 janvier.
Le Maroc aurait un intérêt pour un volcan sous-marin riche en ressources naturelles, dans la zone disputée…