Une chorégraphie étourdissante autour de six danseurs… 55 minutes d’une véritable envolée musicale. Mais qu’est-ce donc que le Ballet Bar ? Un spectacle mené tambour battant ! C’est l’incroyable dextérité, agilité autour d’un comptoir, dans un univers proche des clubs de jazz new-yorkais, quelque part entre la période de la prohibition et l’explosion du be-bop.
Un contexte simple, sobre et épuré, autour duquel ces danseurs de l’extrême décortiquent le lien intime qui les lie avec la musique dont ils sont à la fois créateurs et interprètes. C’est donc là, à cet instant, qu’autour du son grésillant du phonographe et des vinyles, que danses, acrobaties et mimes se mêlent, avec humour et dérision.
Dans un rythme alternant force et légèreté, douceur et… brutalité. Le tout intimement lié à la musique… La musique ! Point d’ancrage de cette époustouflante chorégraphie : elle est notre échappatoire dans ce vacarme ambiant. Si elle s’absente, il ne nous reste que le silence. La musique qui en quelques mots nous remet en mouvement. Ballet Bar n’est autre finalement que l’expression de la fureur de danser ! Une adaptation très actuelle, libre et humoristique qui permet de redécouvrir ces fabuleuses histoires.
Quand la presse en parle
La presse spécialisée et locale fut très élogieuse pour Pyramid et son “Hip-Hop dépoussiéré de son côté rappeur”. Le journal La Provence a classé Ballet Bar dans le Top 20 du bouche-à-oreille, parmi 1 258 spectacles. Véritable récompense quand on connaît la difficulté de réussir à se démarquer dans cet énorme marché à ciel ouvert du spectacle vivant.
Télérama : “L’action se déroule dans une sorte de club new-yorkais, quelque part entre la période de la prohibition et l’explosion du be-bop. L’action ? Oui, car cette pièce d’une compagnie déjà vétérante du hip-hop paraît narrative, illustrative, un peu à la manière d’un show. Hip-hop ? Pas seulement : charleston, calypso, tango et jusqu’à l’électro, l’immense fonds des styles musicaux du XXe siècle a droit de cité au fil de multiples saynètes enlevées.”
La troupe de danseurs
Au nombre de six, ils font partie de la Compagnie Pyramid qui, depuis sa création en 1999, n’a de cesse de créer des propositions artistiques porteuses de sens et de valeurs telles le respect, la tolérance ou encore l’ouverture d’esprit, convergeant toutes vers un même but : rencontrer l’autre, sa culture, sa différence. Passer au-delà des préjugés pour se rendre compte que la différence est une vraie richesse.
Le langage chorégraphique du collectif se nourrit sans cesse de son histoire pour construire une esthétique forte, tournée en permanence vers les arts qui l’entourent… Sa danse ? Pyramid la voit comme un langage, une parole… Tantôt forte, parfois légère, tantôt projetée vers l’avenir, parfois tournée vers ses racines.
Pyramid, c’est aussi un travail de fond sur le territoire depuis ses débuts. Entre transmission, formation pédagogique, accès à la culture, responsabilisation des jeunes des différents quartiers de la ville, c’est près d’une trentaine de jeunes suivis quotidiennement et plus de 500 élèves délivrant un message actuel, engagé et accessible aux enfants.Suivant ses ateliers sur Rochefort et dans plusieurs établissements scolaires, foyers, centres culturels du département. “Nous voulions une œuvre qui contribue à rendre notre monde meilleur.”
Pour la petite histoire…
La Compagnie Pyramid voit, chaque année, sa notoriété augmenter. L’année 2013 inscrit un tournant dans l’histoire des danseurs Roche — forfaits grâce à Ballet Bar, une création montante qui rencontre un véritable succès artistique et populaire. Lors du festival d’Avignon de cette année-là, Ballet Bar remporta un réel succès tant au niveau du public, faisant salle comble du début à la fin, qu’au niveau des professionnels, avec plus de 250 contacts professionnels.