Jérusalem, capitale d'Israël

Jérusalem, ville sainte pour les trois religions abrahamiques et revendiquée comme capitale à la fois par Israël et par le peuple palestinien, est contrôlée par l’État hébreu depuis sa victoire dans la guerre des Six Jours, en 1967. Voici les principales propositions du “deal du siècle” pour la ville sainte.

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Un drapeau israélien flottant devant la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l'islam.Crédit: AFP
Un drapeau israélien flottant devant la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l'islam. Crédit: AFP

Allant contre la position de la communauté internationale, les États-Unis y ont transféré leur ambassade depuis Tel-Aviv le 14 mai 2018. Voici les principales propositions du “deal du siècle”, présenté par le président américain Donald Trump le 28 janvier, pour Jérusalem :

• Jérusalem restera la capitale souveraine de l’État d’Israël et devrait rester une ville non divisée.

• La capitale de l’État de Palestine devrait se trouver dans la partie de Jérusalem-Est située dans les régions à l’est et au nord de la barrière de sécurité, et pourrait être nommée Al Quds ou un autre nom déterminé par l’État de Palestine.

• Tous les lieux saints de Jérusalem devraient être soumis aux mêmes régimes de gouvernance qui existent aujourd’hui.

• Les lieux saints de Jérusalem doivent rester ouverts et accessibles aux fidèles pacifiques et aux touristes de toutes confessions.

• Alors qu’une division physique de la ville doit être évitée, il existe actuellement une barrière de sécurité qui ne suit pas la frontière municipale et qui sépare les quartiers arabes du reste des quartiers dans la ville. Cette barrière physique doit rester en place et servir de frontière entre les capitales des deux parties.

• Les résidents arabes de la capitale israélienne auront trois options : devenir citoyens de l’État d’Israël ; devenir citoyens de l’État de Palestine ; conserver leur statut de résidents permanents en Israël.

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