Appelez-le “deal” ou “occasion du siècle”, a réaffirmé Jared Kushner à l’intention des dirigeants palestiniens, absents, lors du sommet de Manama. La grandiloquence du nom n’a pourtant pas suffi à évacuer les doutes, comme prévu. Réunis à Bahreïn à la demande de l’Administration Trump, responsables économiques du Golfe, figures d’institutions internationales et quelques personnalités politiques du monde arabe — quasiment toutes de second ordre — ont assisté à la présentation du “volet économique” du plan de paix américain pour le Proche-Orient. Le plan mené par Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain, a été baptisé “De la paix à la prospérité”, et a nécessité quelque trente mois d’études. L’idée est la suivante : investir 50 milliards de dollars en Palestine sur dix ans, afin d’impulser une nouvelle dynamique structurelle, créer de l’emploi, des…