La croissance devrait atteindre 3,5 % en 2020, contre 2,3 % l’année précédente, selon le budget prévisionnel du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
La consommation des ménages, profitant des effets positifs de la campagne agricole 2019-2020 et de l’amélioration attendue des revenus en provenance du reste du monde, devrait croître de 3,5 % au lieu de 3,3 % en 2019.
Les importations en hausse
Dans ces conditions, la demande intérieure devrait raffermir son rythme de croissance à 4 % au lieu de 2,4 % en 2019.
Le volume des exportations devrait se consolider à 5,4 % au lieu de 4,2 % en 2019, bénéficiant de l’amélioration des perspectives de la conjoncture économique mondiale, traduite par la reprise attendue de la performance des métiers mondiaux et des secteurs exportateurs classiques.
Les volumes des importations, de leur côté, devraient progresser avec un rythme plus prononcé, enregistrant une évolution de 6,1 % au lieu des 4,2 % estimés en 2019.
Une dette publique stable
Les finances publiques devraient être marquées en 2020 par le renforcement des recettes fiscales, en liaison avec l’amélioration attendue de la croissance économique nationale, et par le lancement de mesures visant la mobilisation des ressources additionnelles pour la couverture des charges liées aux programmes annoncés dans la loi de finances 2020. Les recettes ordinaires devraient atteindre 21,7 % du PIB en 2020 au lieu de 21,5 % du PIB en 2019. Le déficit budgétaire devrait se maintenir au niveau de 3,7 % du PIB pour l’année 2020.
La dette publique globale atteindrait 82 % du PIB en 2020 au lieu de 82,3 % en 2019.
Les revenus nets en provenance du reste du monde, alimentés principalement par les recettes des Marocains résidant à l’étranger, devraient progresser de 3,8 %, représentant ainsi 4,7 % du PIB. Tenant compte d’une amélioration des autres revenus extérieurs nets, le compte courant de la balance de paiements devrait se situer à 4,7 % du PIB en 2020 au lieu de 4,8 % en 2019.