Nouvel épisode dans la confrontation entre l’Iran et les États-Unis. Suite aux tirs de missiles le 7 janvier de la part de la République islamique d’Iran sur une base américaine en Irak, le président Trump avait annoncé une conférence de presse, tenue ce 8 janvier à 11 heures (heure de Washington) depuis la Maison-Blanche.

Dans une intervention brève mêlant avertissements et main tendue, Trump s’est dans un premier temps dit satisfait de l’issue de l’attaque iranienne sur ses troupes. “Nous n’avons eu à déplorer aucune victime. Tous nos soldats sont en sécurité et seuls des dommages minimes ont eu lieu dans nos bases militaires”, a affirmé le président américain.

Avertissements

Militairement, aucune volonté de représailles n’a été évoquée côté américain, même si le président a souligné “réfléchir à quelle réponse apporter à l’envoi de missiles iraniens sur les bases américaines”. Vantant son bilan économique, son indépendance énergétique et la puissance sans égale de l’armée américaine, le président Trump a expliqué “ne pas vouloir recourir à la violence militaire” tout en précisant que “la force des États-Unis, tant militaire qu’économique, est la plus grande des dissuasions”.

Le président américain a annoncé que “de nouvelles sanctions économiques seront immédiatement imposées à l’Iran”, sans toutefois en préciser la nature. Il a également annoncé que “l’Iran devait cesser ses ambitions nucléaires et mettre fin à son soutien du terrorisme”. Lors de son allocution, Donald Trump a appelé l’Europe à “rompre avec les restes de l’accord sur le nucléaire iranien”, qu’il a qualifié d’“insensé”.

Main tendue

La Maison-Blanche a néanmoins laissé une porte ouverte en expliquant qu’il était “nécessaire de travailler désormais ensemble dans le but de trouver un nouveau deal, permettant de faire du monde un lieu plus sûr et une opportunité de développement économique pour l’Iran”.

Dans le même esprit, il a également souligné la lutte qui unit les deux pays contre Daech et invité à “travailler ensemble sur cette question et sur d’autres priorités communes. Pour le peuple et les dirigeants iraniens, nous voulons que vous ayez un avenir, et un grand avenir, que vous méritez, de prospérité et d’harmonie”, dans ce qui s’apparente à une désescalade diplomatique.