Le 29 octobre dernier, les Ittihadis ont fêté à Rabat les 60 ans de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), ancêtre de l’actuelle l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Pour cela, la direction du parti de la rose a vu les choses en grand. Le lieu d’abord, le théâtre national Mohammed V. Puis la date, hautement symbolique, coïncidant avec la commémoration de la disparition de Mehdi Ben Barka. Pourtant, ce qui devait être les noces d’un (énième?) nouveau départ de l’USFP s’est transformé en spectacle morose pour beaucoup de sympathisants du parti, aujourd’hui plus que jamais affaibli par des dissensions entre sa direction – personnifiée par Driss Lachgar et Habib El Malki – et ses figures historiques. Driss Lachgar y voyait justement l’occasion rêvée de faire aboutir son plan “réconciliation et ouverture” lancé plusieurs mois auparavant. Dans la salle archicomble du théâtre, l’absence de figures historiques du parti, tels que Mohamed Elyazghi, Fathallah Oualalou, Mohamed…