Les premiers présidents des CRI de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont été nommés le 7 novembre en Conseil de gouvernement, comme cela avait été annoncé le 4 novembre par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Trois nouveaux présidents
Pour la région de la capitale économique, Salmane Belayachi a été choisi pour endosser la présidence du CRI. Diplômé de l’université de Caroline du Nord et de l’école Centrale Paris, il était directeur marketing du groupe Obeji Consumer Products Holding.
Au nord, Mohamed Ghassan Bouhya sera le nouveau président du CRI de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Passé par l’université du Montana et l’école des Ponts et Chaussées, il occupait depuis deux ans le poste de directeur de développement de Lafarge Holcim.
Yassine Al Mousfir a été, quant à lui, choisi pour prendre la tête du CRI de la région Marrakech-Safi.
“Les machines à dérogations, c’est terminé”
Ces nominations viennent à la suite d’une refonte dans le fonctionnement des CRI, conformément aux instructions royales lors de son discours du 11 décembre 2017, suite au rapport de la Cour des comptes. Désormais, et comme l’avait annoncé le ministre de l’Intérieur le 4 novembre dernier, le fonctionnement des CRI sera fluidifié pour plus d’efficacité et d’accompagnement dans la démarche d’investissement.
Abdelouafi Laftit avait annoncé lors de la réunion devant les membres de la CGEM : “Ces dernières années, les CRI étaient devenus des machines à dérogations, surtout pour le secteur immobilier, alors que ce n’était pas le rôle de ces centres. Désormais, c’est terminé.” Il poursuivait : “Le nouveau CRI est devenu un facilitateur de l’acte d’investissement car c’est comme cela qu’il a été pensé.”
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