Street art : Socrome, des îles de la Lune à Casablanca

Pendant le festival Casamouja la semaine du 23 octobre, l’artiste franco-comorien Socrome a réalisé une fresque monumentale près du rond-point Oulmès à Casablanca, aux côtés de pointures du street art africain. Rencontre.

Par

Avant-après. La fresque de Socrome sur un immeuble casablancais. Crédit: TELQUEL

A quelques pas du rond-point Oulmès, des grands du street art africain — Kraft du Sénégal, Ser d’Algérie, Mohawudu du Ghana, Sitou du Togo et Nofal d’Egypte — ont eu carte blanche pour s’exprimer sur des façades d’immeubles de Casablanca. Sur l’une d’elles, le visage rayonnant d’une femme, d’un réalisme troublant, les yeux vers le ciel et les paraboles de l’immeuble. Elle, c’est la mère de l’artiste Socrome, venu des îles Comores — aussi surnommées les îles de la Lune — dans le cadre de la 4e édition du festival Casamouja organisé par WeCasablanca.

De soi à Casablanca

Ce n’est pas la première fois que Hakim Idriss alias Socrome vient à Casablanca, une ville qu’il apprécie particulièrement, ayant déjà eu l’occasion d’y peindre et ayant noué des liens avec des artistes de la ville. Je n’aurais pas pu dessiner ma mère dans une ville où je ne me sens pas bien,…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés