A quelques pas du rond-point Oulmès, des grands du street art africain — Kraft du Sénégal, Ser d’Algérie, Mohawudu du Ghana, Sitou du Togo et Nofal d’Egypte — ont eu carte blanche pour s’exprimer sur des façades d’immeubles de Casablanca. Sur l’une d’elles, le visage rayonnant d’une femme, d’un réalisme troublant, les yeux vers le ciel et les paraboles de l’immeuble. Elle, c’est la mère de l’artiste Socrome, venu des îles Comores — aussi surnommées les îles de la Lune — dans le cadre de la 4e édition du festival Casamouja organisé par WeCasablanca.
De soi à Casablanca
Ce n’est pas la première fois que Hakim Idriss alias Socrome vient à Casablanca, une ville qu’il apprécie particulièrement, ayant déjà eu l’occasion d’y peindre et ayant noué des liens avec des artistes de la ville. “Je n’aurais pas pu dessiner ma mère dans une ville où je ne me sens pas bien,…