Ministre de la Jeunesse et des sports depuis le 5 avril 2017, Rachid Talbi Alami a quitté le gouvernement après la fusion de son ministère avec celui de la Culture et la nomination de Hassan Abyaba en tant que nouveau ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture.
En promettant une mise à niveau du sport national et le retour en force des équipes nationales des différents sports sur le devant de la scène, Talbi Alami s’était fixé des objectifs (trop ?) ambitieux à court terme.
La qualification des Lions de l’Atlas pour la Coupe du Monde en 2018 est l’exception qui confirme la règle. Hormis cet exploit, le sport national continue de se faire petit sur le plan continental. Le bilan des Jeux africains de 2019 organisés au Maroc du 19 au 31 août dernier a été la goutte qui a fait déborder le vase. A domicile et pour son retour à la compétition pour la première fois depuis 1975, la délégation marocaine a fini à la 5e place au classement des médailles avec un total de 31 médailles d’or sur 109 briguées par les athlètes marocains. Le Maroc a terminé derrière l’Algérie (4e) et ses 125 médailles, l’Afrique du Sud (3e) qui a remporté 36 médailles d’or sur 87, le Nigéria dauphin du classement avec 127 médailles et l’Egypte indétrônable leader avec son total de 273 médailles.
Durant son mandat, Rachid Talbi Alami portait également le chantier de la création de sociétés anonymes à objet sportif de la part des clubs marocains dans le cadre de la professionnalisation du football. Un chantier toujours pas bouclé, puisque les clubs tâtonnent, malgré les directives du ministère de la Jeunesse et des sports et de la Fédération royale marocaine de football.
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