Dans un procès éclair entamé le lundi 23 septembre au tribunal militaire de Bladi, le frère cadet du président déchu Abdelaziz Bouteflika a écopé de 15 ans de prison pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat« .
L’ancien dirigeant des services de renseignements Mohamed Mediène et le général Athmane Tartag ont également écopés des mêmes peines d’emprisonnement. Louisa Hanoune, dirigeante du parti des travailleurs ayant participé a des réunions avec les précités, a également écopée de la même peine de prison.
Jugé historique par l’ensemble de la presse algérienne, ce procès avait pour but de juger les derniers piliers du régime Bouteflika qui avait tenté d’organiser une transition en sollicitant Liamine Zéroual. Gaïd Salah, le chef d’état major des armées et désormais homme fort du pays depuis la destitution d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril dernier, avait alors dénoncé des « réunions supectes« .