L’Office des changes (OC) a publié le 4 septembre un bilan des indicateurs des échanges extérieurs à fin juillet 2019. D’après le document, la balance commerciale accuse un déficit qui s’est creusé de 5 milliards de dirhams par rapport à la même période l’an dernier, soit une hausse de 4,3%.
Des importations toujours plus importantes
Les importations marocaines ont grimpé de 3,7%, passant de 280,7 à plus de 291 milliards de dirhams sur la période janvier-juillet 2019. Elles concernent principalement les acquisitions de biens d’équipement à forte valeur ajoutée tels que des avions, véhicules utilitaires, et appareil divers. L’importation de ce type de produits a augmenté de près de 9% pour atteindre plus de 75 milliards de dirhams. Une tendance qui se confirme d’année en année.
Les exportations ont également augmenté. Cependant, l’accroissement en valeur reste deux fois inférieur à celui des importations. Sur la période janvier-juillet 2019, les exportations ont crû de 5,3 milliards de dirhams, contre 10,3 milliards pour les importations, creusant ainsi la balance commerciale du royaume.
Le Maroc exporte plus de produits et services dans le domaine de l’aéronautique. Le secteur enregistre une hausse de 11,5% avec près d’un milliard de dirhams de hausse sur la période janvier-juillet 2019 comparée à l’année dernière. Les activités liées aux services enregistrent également un solde excédentaire de plus de 5,3 milliards de dirhams en hausse de 12,5% par rapport à janvier-juillet 2018.
Des investissements en chute
Concernant les recettes des envois de fonds des MRE, ces derniers “enregistrent une baisse de 380MDH ou -1%. Ils atteignent 37.382 MDH à fin juillet 2019 contre 37.762 MDH au titre de la même période de l’année précédente”, explique la note de l’Office des changes.
Pour la troisième année consécutive, les investissements directs étrangers (IDE) enregistrent une chute. Leurs recettes qui culminaient à 21,7 milliards de dirhams en 2017 sont passées à 20,3 milliards en 2018 et un peu moins de 19.4 milliards en 2019. Le flux des IDE a, quant à lui, chuté de 17,2%, passant de 12,7 milliards de dirhams en 2018 à 10,5 milliards en 2019. “Ce résultat s’explique par la hausse des dépenses des IDE de 16% conjuguée à une baisse des recettes de -4,7%”, explique l’Office.