Dans l’immense famille des écrivains marcheurs et “toposensibles”, c’est-à-dire attentifs au paysage, l’ethnologue français Martin de la Soudière distingue trois groupes. Il y a d’abord les pèlerins, simples randonneurs ou “écrivains-voyageurs patentés”. Mais, estime-t-il : “Leur engagement à mon goût trop volontariste, la valorisation de l’effort voire de la souffrance comme vertu, en tout cas par une volonté trop explicite de se surpasser, la leçon de morale que certains d’entre eux entendent…