Grande désillusion pour le parti de l’épi et sa “dame de fer”, Halima Assali, qui ne siégera pas à la Chambre des conseillers. En lice pour le siège de la circonscription Khénifra Béni Mellal dans le cadre d’élections partielles, elle a perdu le 11 juillet face au candidat de l’Union Constitutionnelle, Abed Al Amrani. Ce professeur universitaire à la faculté de droits et des sciences économiques de Settat a obtenu 33 voix contre 18 pour Halima Assali, d’après le site officiel du parti du cheval.
Après une longue bataille juridique, la Cour Constitutionnelle avait décidé, en avril dernier, de démettre de ses fonctions Mohamed Addal, qui occupait le siège de la circonscription Khenifra – Beni Mellal à la deuxième chambre du parlement, rapportent plusieurs médias.
En 2017, l’élu avait été démis de ses fonctions de président du conseil municipal de Merirt (province de Khénifra), par le tribunal administratif de première instance de Meknès. La raison : son implication “dans des irrégularités financières et administratives liées à des dossiers immobiliers”, rapportait TelQuel Arabi.
À l’époque, en dépit de sa condamnation en première instance, Mohamed Addal gardait son siège à la deuxième chambre. Il a fallu attendre mars 2018 pour que sa condamnation soit confirmée en appel selon Al Ahdat Al Maghribia. En mars 2019, la Cour de cassation l’a débouté avant que la Cour Constitutionnelle, un mois plus tard, lui retire son siège de conseiller.
