250 millions de dollars. C’est le montant que le Maroc est prêt à dépenser pour l’entretien de sa flotte de F-16, selon un communiqué publié le 27 juin par la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), une entité gouvernementale américaine rattachée au Département de la Défense (DoD). Ce deal, qui est évoqué au conditionnel puisque l’accord final ne peut être autorisé que par une loi, prévoit l’achat de pièces de rechange pour les F-16 marocains, d’équipements destinés à la formation, ainsi que de la “documentation”.
Le communiqué américain annonce également l’achat de munitions de types AMRAAM (un missile air-air de moyenne portée), JDAM ( une bombe guidée par GPS) et PAVEWAY (bombe guidée par laser). Le Maroc devrait également disposer de CMBRE, un équipement permettant d’interagir avec le système d’exploitation de certaines armes.
Comme ce fut le cas lors de deals similaires, le communiqué de la DSCA indique que “la vente contribuera à la politique extérieure et à la sécurité nationale des États-Unis en améliorant la sécurité d’un allié major hors OTAN, qui demeure une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord”, sans pour autant “altérer l’équilibre militaire dans la région”.
Le principal contractant dans le cadre de la vente de ces équipements est l’industriel de l’armement américain Lockheed Martin.
Le 25 mars, un communiqué similaire du DoD annonçait que le Maroc avait passé commande de 25 nouveaux avions de chasse de type F-16, soit un doublement de sa flotte de F16. Avec l’équipement afférant (moteurs, systèmes électroniques, armement…) le contrat s’élevait à 3,787 milliards de dollars.