Après Marrakech, les professeurs de Casablanca reprennent le travail

La section du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP) à la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca a décidé hier de suspendre sa grève.

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Une manifestation de médecins en 2015 devant l'université Ibn Rochd de Casablanca. (image d'illustration) Crédit: AIC Presse

Dans un communiqué publié hier soir, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca annonce la suspension de la grève. Une décision prise lors de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le même jour, et qui avait pour objectif de décider de la suite du mouvement.

Selon le communiqué, cette décision est un “pas positif dans le but du règlement final du dossier du professeur Ahmed Belhous”Le dossier fera l’objet d’un suivi de la procédure administrative à même de réintégrer le professeur suspendu”, peut-on lire dans le document.

Le syndicat appelle aussi à “une assemblée générale nationale qui réunira les représentants des divers bureaux régionaux du syndicat national de l’enseignement supérieur ainsi que les représentants des associations des professeurs pour suivre le dossier”. Enfin, le document recommande “la réactivation de la commission locale pour communiquer avec les étudiants de la faculté de médecine de pharmacie à Casablanca”.

Le 12 juin dernier, trois professeurs de médecine avaient reçu des lettres écrites au nom du décanat universitaire les informant de leur suspension “suite aux manquements des engagements professionnels”. Les missives ont été signées par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Mohamed Abou Saleh. Les trois professeurs concernés exercent à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, l’université Ibn Zhor d’Agadir et l’université Hassan II à Casablanca. Tous sont membres du Syndicat national des enseignants du supérieur (SNESUP) ainsi que du mouvement Al Adl Wal lhssane (mouvement justice et bienfaisance). Suite à cette décision, les professeurs des facultés de médecine de Marrakech et de Casablanca avaient décidé de cesser d’encadrer les étudiants, de corriger les examens et autres activités pédagogiques.

Les professeurs de médecine de Marrakech ont été les premiers à suspendre leur grève. Le 14 juin, un communiqué du syndicat de Marrakech appelait à la fin de la grève, suite à “la réaction positive à la proposition de tenir une réunion urgente de la commission scientifique et disciplinaire dans le but d’étudier la décision de suspendre le professeur Saïd Amal, afin de lever cette suspension”.

 

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