Le milliardaire républicain a jusqu’ici toujours insisté sur le fait qu’il ne devait sa victoire de novembre 2016 qu’à lui-même, minimisant l’impact de l’interférence russe dans la campagne présidentielle américaine.
“Russie, Russie, Russie! C’est tout ce qu’on entendait au début de cette chasse aux sorcières”, a-t-il tweeté, au lendemain d’une déclaration du procureur spécial Robert Mueller chargé de l’enquête russe.
“Et aujourd’hui la Russie a disparu parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’aide à être élu”, a-t-il poursuivi, dénonçant une nouvelle fois un “harcèlement présidentiel”. Interrogé quelques minutes plus tard dans les jardins de la Maison Blanche, sur ce point précis, il a répondu: “Non, la Russie ne m’a pas fait élire”.
Lors de son allocution mercredi, le procureur Mueller a expliqué que ses investigations tentaculaires n’avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon d’obstruction à la justice, mais que seul le Congrès était en mesure de poursuivre un président en exercice. Son allocution a immédiatement relancé les appels à entamer une procédure de destitution de Donald Trump, un sujet qui divise profondément les démocrates.